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mai 09, 2025, 00:08:55
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AuteurSujet:   Monsieur le directeur  (Lu 82563 fois)

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Hors ligne Cathleen
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Re : Monsieur le directeur
« Réponse #125 le: janvier 27, 2025, 16:41:54 »
J'écoute les uns et les autres, un peu déconnectée..
Peut-être est-ce du à la fatigue ou au trop plein d'informations.

Lorsque Crysa quitte les lieux pour coucher la petite, j'esquisse le geste de la suivre avant de changer d'avis.

J'opine néanmoins du chef, lorsque Rebecka confirme qu'Opale compte beaucoup pour nous.


Eric ? Sans parler d'Elpos, que penses-tu de la vie .. ici ? Tu vas pouvoir te réhabituer à ce nid de vipère ?

— Cela va être difficile pour nous tous. D'autant que je ne pense pas qu'il faille montrer à quel point nous avons changé.

Je contint péniblement un bâillement, et opte pour une nouvelle tasse de café.
Tout en sucrant méthodiquement cette dernière,

— Il n'y a pas qu'avec Eric que tu auras à parler demain...
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Re : Monsieur le directeur
« Réponse #126 le: janvier 27, 2025, 18:23:04 »
Je me redresse complètement à cette déclaration, reposant ma faisant fonction de "plume" sur mon calepin. Et commence par une réplique directe, avant d'élargir -ou préciser ?- clairement où on en est.
Du problème N°1. Pendant qu'ils sont bien installés.
Il est totalement illusoire de croire qu'on pourrait ne pas le montrer.
Nous avons changés. Tous. Et plus rien ne sera comme avant.
Mieux vaut l'accepter... d'autant plus que ce n'était pas mieux, avant.
Je ne reviendrais en arrière pour rien au monde. Surtout avec tout ce qu'on sait, maintenant.
On va devoir en reparler mais il est tard, et il y a d'importantes décisions à prendre, encore... pas forcément ce soir, mais il va falloir y réfléchir. Une nuit ne sera pas de trop; et y'a pas qu'avec Rebecka que tu vas devoir parler, Cathleen.
...
Crysa va revenir mais je peux déjà rappeler ce qu'elle sait déjà : pour inactiver l'IATueuse nous avons au moins quatre voies à explorer.
Le Directeur devrait en savoir plus sur Elpos que n'importe qui, et maintenant qu'il veut bien partager ça (au moins avec Anton), et qu'il a retrouvé son assistante préférée, vous allez pouvoir partir tous deux à la recherche du code source, et de la reprogrammation pour brider la Tueuse; qu'elle revienne à ses fonctions nécessaires à la survie de cette prison. Sans les déviances cumulées depuis des millénaires. En sus, vous retrouverez peut-être aussi des données concernant ces fameuses QKP sous licence et brevet du Dr M.Hadrien.
La deuxième voie serait que Rebecka rentre en contact avec les siens; comme elle l'a dit, en croisant les bras avec sa jolie moue boudeuse "Je ne connais personne qui en soit capable. Cristobal n'est pas un programmeur. Je connais la théorie de la chose, mais n'ai jamais touché, de près ou de loin, à la pratique" ce qui en fait tout de même celle qui en sait "quelque chose" (de plus, que nous tous). On pourrait suggérer que vu le niveau technologique développé par les siens, qui ont réussi l'exploit de traverser la dorsale, ils ont bien d'autres ressources que les pantalons et la musique pas classique. Et même se demander s'ils n'ont pas fait partie des Concepteurs d'Elpos, avant que l'Empire ne le découvre. Vu que par ailleurs c'est leur but multimillénaire que de connaître le sort d'Elpos, elle a une bonne monnaie d'échange, même si, comme future messie, elle ne portera pas les meilleures nouvelles...
La troisième voie est moins prometteuse, car Andor...  c'était un militaire, sans doute ?  Ou un politicien... qui n'a pas manqué d'autres sujets de préoccupation. Néanmoins, elle passe par vous, Anton, et vos livres interdits. Pour une fois que l'Enfer (même si ce n'est que celui de votre bibliothèque impériale) peut être utile... vous pourriez peut-être même embaucher un (jeune) fana de lecture, pour vous aider.
Une quatrième voie plus aléatoire passe par l'Ordre... malgré le chaos annoncé en son sein, le départ du malfaisant archiviste pour devenir grand maître à la place du grand maître est peut être une chance de déverrouiller certains accès aux sections interdites. À moi d'œuvrer, en espérant que ce nuisible n'a pas cramé ce qui nous intéresse.
Il existe une voie de recherche du côté de l'Ombre, mais Cristobal n'étant pas avec nous, j'ai perdu mon seul accès à leurs ressources -et ça va pas se refaire tout seul- en sachant qu'Elpos a été mise en route avant la déportation par des archéotek's de chez eux... à l'époque où ils savaient encore faire autre chose que miniaturiser des lanceurs d'aiguilles mortelles. Quand à savoir ce qu'il reste de ces compétences... à moins que l'un de vous n'ait un contact ?
Voilà, pour le discours interminable que vous attendiez tous.

et si Crysa reparait à ce moment, c'est l'occasion pour moi d'offrir révérence polie, et demi-sourire...



« Modifié: janvier 27, 2025, 20:21:38 par Rhajzad »

Hors ligne Eric
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Re : Monsieur le directeur
« Réponse #127 le: janvier 28, 2025, 17:16:38 »
J'ai apprécié l'honnêteté de l'Empereur. Mais il n'a plus à s'inquiéter désormais, néanmoins ca n'est pas à moi de lui dire, ni à cet endroit. Cela m'a, au moins, retiré un poids.
Quand à sa remarque suivante, j'incline la tête. Je suis un soldat, et tant que je resterai à son service, il aura toujours le dernier mot.


Bien sûr. Je suis à vos ordres.
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Re : Monsieur le directeur
« Réponse #128 le: janvier 28, 2025, 18:06:32 »
Soulagée par la proposition d'Anton à Eric, je garde le silence.

Quoique j'ai bien envie de me répondre avec fort peu de politesse à Ben, qui semble déterminé à me casser les pieds ce soir. Bon, allez, je dois être un peu négative, il ne pense sans doute pas à mal. Ou alors il est trop bouché pour s'en rendre compte. Avec lui, c'est à peu près la même chose.

On peut poursuivre plusieurs pistes à la fois.
 

Hors ligne Eric
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Re : Monsieur le directeur
« Réponse #129 le: janvier 28, 2025, 18:46:15 »
Je hoche la tête.

Tout à fait.

Puis je m'étire - d'un bras plus que l'autre, en grimaçant légèrement. La journée fut pleine d'émotions, et je suis un peu fatigué.

Peut-être pourrions-nous poursuivre cela demain ? Cela fait beaucoup de choses à assimiler déjà.
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Re : Monsieur le directeur
« Réponse #130 le: janvier 28, 2025, 19:24:21 »
Théodore
 Je pense que toutes les bonnes volontés seront bienvenues  dès demain.. je sais avoir lu quelques chose mais où ?! Je pense que vous n'imaginez pas toutes les publications qu'il y a en bas donc plus on sera , plus vite on trouvera.

Théodore semble éprouvé et fatiguée, il dissimule un baillement discret.

Pas contre, je vous prie d'accepter mes excuses mais je crains de ne pouvoir veiller encore longtemps. Comme Le Lieu.. Éric l'a déclaré tantôt, cela fait beaucoup de choses...


Anton
 Je pourrais toujours vous faire un résumé demain si jamais des choses importantes sont encore soulevées. Vous avez  tous suffisamment  et trop veillé ces dernières semaines ! Ne vous sentez pas obligé de rester si vous êtes fatigués.


Théodore
Alors je vais faire cela ! Péniblement , sans doute à cause de la fatigue et de l'émotion accumulées au cours de la journée, le directeur s'extirpe de son fauteuil et prend congé, non sans avoir glisser sa main sur la joue de sa fille et lui avoir chuchoté un " bonne nuit " attendri, croisant à la porte Crysa qui s'en revient.
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Re : Monsieur le directeur
« Réponse #131 le: janvier 28, 2025, 20:03:24 »
<pense:>Oui. Cette journée a été riche... ce n'est pourtant pas mon adjectif préféré.
Je souris à ma propre ironie d'abord, puis à l'arrivée de Crysa bien évidemment. Qui a réussi... <pense:>(Bravo !) À laisser Opale à d'autres bons soins que les siens.
La première fois c'était dans les bras de Louison, tandis qu'elle même tombait d'épuisement, après la fuite en montagne et l'accouchement... images ambivalentes de joie au milieu de souffrances assumées, en un passé effacé, un présent de pacotille et un avenir incertain.
La deuxième était pour la laisser à Sami' dans le désert et la nuit, après la fuite du village au LRBM et du combat chez Romaric, au milieu des blessés et autres éprouvés...

Des prix à payer.
Je ne masque pas mon expression un peu triste -et en tout cas, préoccupée.
Le présent reste sombre et l'avenir incertain... mais le passé se reconstruit, détail après détails.
Et l'instant est précieux. <pense:>Comme bien d'autres, depuis que je connais l'ambre de ses yeux... et... enfin bref.
Certains pensent à aller se coucher... dormir ? Ah, cette malédiction ! Si seulement je pouvais ne plus jamais en avoir besoin, et ne pas perdre le peu de temps qui m'est attribué...

J'ai peut-être même un regard d'envie -fugace- pour Anton, avant un ton badin pour notre jeune ami, en lui désignant le trésor (la bibliothèque) qui lui est offert par ses ex-geôliers :
Kaïros... profites-en pour choisir quelque chose...
Et avec un sourire d'invite à ma belle, je recentre mon attention sur elle, en attendant de voir... qui restera.
Avec nous.
Ce qui est la plus belle locution qu'Elpos nous a fait découvrir.
« Modifié: janvier 28, 2025, 20:45:26 par Rhajzad »

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Re : Monsieur le directeur
« Réponse #132 le: janvier 28, 2025, 20:40:38 »
Je me lève à mon tour.

Je vais aller me coucher... Et réfléchir à comment je pourrai continuer à nous aider. Il est hors de question que je vous abandonne maintenant.

C'est pour moi très important que nous continuions en tant que groupe. Reste à voir, avec l'Empereur, comment nous pourrions arranger cela. La nuit porte conseil, parait-il ! Je souhaite une bonne nuit à tout le monde, individuellement, avant de rejoindre ma chambre.
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Re : Monsieur le directeur
« Réponse #133 le: janvier 29, 2025, 16:54:11 »
Je vide la tasse de café que je tenais d’un trait avant de la poser.
Heureusement ce dernier était suffisamment refroidi pour que je ne me brûle pas.
D’un bloc mon visage avenant se ferme, ma posture change, et je m’avance d’un pas assuré vers Ben, m’arrêtant à quelques pas de lui.
Là je le toise superbement.
D’une voix posée, un brin maniérée, selon les coutumes de la cour.

— Est-ce donc, que vous me croyez incapable de tenir le rang qui est mien.
D’user et abuser de mon pouvoir pour remettre à leur place, ceux qui ont oubliés quelle est la leur ?

Mon regard le met au défit de détourner le sien.
Mon ton devient des plus cinglants.

— Vous me décevez beaucoup Maître Benjamin.

Je détourne le regard brusquement, regardant en direction d’Anton, tout sourire aux lèvres.
Sans regarder Ben,

— Mon cher Ben, me crois-tu vraiment incapable de jouer la comédie ?
Tu devrais pourtant savoir que c’est ce que j’ai passé mon temps à faire dans mon ancienne vie.
Tout comme toi, je ne reviendrai jamais en arrière. Ce n’est pas pour cela que je vais tout révéler de moi, du jour au lendemain.
Chacun fera comme il veut. Pour ma part, je doute de l’utilité de se révéler plus que nécessaire.


Je reviens vers Ben, le prenant par le bras, comme pour lui faire la conversation, sauf que là, tout le monde peut m’entendre.
— Nous œuvrerons ensemble pour éradiquer ou à tout le moins définitivement museler la tueuse.
Nous travaillerons ensemble pour faire de ce monde un endroit plus juste. Ce sera long, difficile, mais je ne baisserai jamais les bras.
C’est à Anton que je m’adressais tu sais, mais oui il faudra aussi que nous parlions en tête à tête Rebecka et moi…


M’adressant ensuite à elle directement.
— Quand tu te sentiras prête bien sûr.
Puis j’ajoute, suite à son observation.
— Le temps nous étant compté, il va falloir s’atteler dés demain à suivre toutes les options qui s’offrent à nous.

Je libère le pauvre Ben au moment où Père annonce aller ce coucher.
Très touchée par le geste de ce dernier, mes joues rosissent. 
Il y a tout de même quelques points que je vais devoir retravailler en matière de self contrôle.


Requinquée, je ne suis pas disposée à aller me coucher dès à présent.
J’abandonne le café pour un alcool léger, offrant de servir celles et ceux qui seraient intéressés.
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Re : Monsieur le directeur
« Réponse #134 le: janvier 29, 2025, 20:04:17 »
Je n'ai pas offert beaucoup de résistance au numéro de la future directrice. C'était plutôt rigolo... et ne m'a pas départi de mon sourire le plus sobre.
Sachant que personne n'y croit, en tout cas ici.
C'est ce que je voulais signaler en disant que l'on ne reviendrait pas en arrière, même si elle savait re-jouer son rôle (hautaine et dédaigneuse)... ce ne serait maintenant qu'un jeu, et plus un rôle. Faux, de toute façon.
Alors qu'on a découvert qui on avait été (les uns comme les autres) et que nous avions changé.
Tous. Même Rébecka, quoiqu'elle en pense. Son caractère est toujours là, mais elle non plus, ne veut plus jouer... déjà avec Eric, ce qui est une excellente chose.
Et puisque les échanges reprennent un peu de légèreté, je profite du retour de Crysa pour l'en faire bénéficier, allant vers elle pour lui prendre la main et la mener au centre de notre cercle, tandis que j'accepte verre proposé par l'hôtesse en second de cette maison :
Je vous présente la nouvelle estafette "de proximité", toute récemment embauchée au service de l'empereur, afin de soulager le vieux machin du protocole revenu d'un long voyage et qu'en peut plus d'arpenter les interminables couloirs du palais pour la validation du courrier, des édits, et autres officialités dont tout le monde se fiche mais qui génère un trafic continu de paperasses. Par porteuse spéciale aux jolies jambes de randonneuse qui ne sont pas prêtes d'arrêter de se muscler...
Qu'a pas été facile à convaincre d'accepter. Mais volontaire pour s'initier au plus haut degré d'hypocrisie palatine plutôt que courtisane.  On a commencé l'entraînement tout de suite, mais je suis loin de votre maîtrise, mesdames; Cathleen, faudra que tu lui apprennes... et à enlever cet engin de torture, aussi... faut être combien, d'ailleurs ?

Ceci me permet d'aborder le sujet de long voyage; et du fameux pèlerinage pour Hami-Da. "L'alibi officiel". Qui reste une expérience personnelle qu'on n'a pas à partager avec les mécréants... surtout ceux que ça intéressera.
Maître Benjamin est censé avoir accompagné l'impératrice et son garde du corps pour ce voyage... afin de faire respecter les obligations protocolaires -ça coupera court "officiellement" à certaines langues de vipère- et il ne donnera aucun commentaire à la cour ou au palais.
Mais chez les sapienti, qui ont une aptitude connue et très développée à chercher la vérité, et pas à la diffuser, celle-ci éclatera à tous les niveaux... comme je le souhaite. Et ça commencera par la "révélation" que j'ai suivi la voie de Saphiste.
Comme sur le marché de New Apple, avec les maëstris, je n'impliquerai aucun autre d'entre vous. C'était alors une bonne chose que de ne pas raconter des bobards, et ça restera ma manière de faire... comme je sais pratiquer; même si certaine y verront peut-être "entourloupe"...
<je souris> elle n'est pas au premier degré...
Voilà qui devrait aider à maintenir éveillé ceux qui sont restés...


« Modifié: janvier 30, 2025, 22:08:36 par Rhajzad »

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Re : Monsieur le directeur
« Réponse #135 le: janvier 29, 2025, 21:20:11 »
Je vous aiderais avec plaisir pour la lecture, déclarais-je au père de Cathleen, et dès maintenant si on me montre le chemin.

Je reste assise pour l'instant, m'attendant à des objections, des détails, et peut-être d'autres discussions. Même si certains sont fatigués et se préparent à aller se coucher, ce n'est pas mon cas. Pas encore.

Cette voie de Saphiste, est-elle vraiment connue, chez les maestris ?
Sinon, comment sait-on si cet argument portera ?


Le nouveau rôle de Crysa est une bonne idée. Elle sera capable de le faire, si sa fille ne la gêne pas trop, et ça lui permettra de fureter. Moins d'égards, mais plus de liberté et de discrétion.
 

En ligne moontaz

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Re : Monsieur le directeur
« Réponse #136 le: janvier 29, 2025, 22:21:00 »
Rebecka de Barbier de la Serre
Théodore
Je suis désolée Rebecka, il faut que je sois là pour vous ouvrir et pour éviter que vous restiez bloquée. Mais demain, je montrerai tout à Cath, ainsi nous serons deux à pouvoir nous relayer. t'informe le directeur avant de sortir.

Anton accepte lui aussi un verre d'alcool léger avant de reprendre sa place dans le fauteuil. Même si son visage ne montre aucune trace de fatigue, il se laisse aller légèrement en arrière contre le dossier plus détendu qu'il ne l'était précédemment.
Aux questions de Rebecka, il tourne la tête vers Ben :


Anton
J'avoue n'en avoir aucune idée. Saphiste est un vieux nom sorti de mes cours d'histoire..ça date terriblement. Quand à l'Ordre, seul Ben à le pouvoir de répondre ! Les prochains jours seront chargés..Il va falloir trouver ses informations dans les documents de Théodore, il faut que j'écrive à mon intendant pour lancer les festivités de retour de Rebecka... D'ailleurs.. Un bal masqué en clôture ne serai pas une mauvaise idée qu'en pensez vous ? Au pire nous n'avons aucune amélioration, ni informations et sera juste un divertissement dont la cour est friande, au mieux, certains d'entre nous aurons les coudées franches pour fureter à loisirs non ? Peut être avez vous une autre idée ?


« Modifié: janvier 30, 2025, 13:43:39 par moontaz »
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Re : Monsieur le directeur
« Réponse #137 le: janvier 30, 2025, 16:56:59 »
L'alcool est servi à qui en veut, en commençant, à tout seigneur tout honneur, par Anton.
Le dosage se veut un peu plus conséquent que ne le dicte la bienséance.

De l'agacement vis-à-vis de Ben, je passe au sourire, ravie de voir que son sens de l'humour a bien passé la barrière avec lui.


Cette voie de Saphiste, est-elle vraiment connue, chez les maestris ?
Sinon, comment sait-on si cet argument portera ?


je réponds d'un ton espiègle, même si comment en vouloir à qui que ce soit de ne pas se souvenir de l'intégralité de nos récents échanges.
J'ose espérer qu'ils se souviennent de leur créateur,

Mon verre à la main, sans même que ce soit calculer, je m'installe dans le fauteuil que père vient de délaisser.
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Re : Monsieur le directeur
« Réponse #138 le: janvier 30, 2025, 18:10:05 »
Je ne peux m'empêcher d'avoir un léger rire à leurs interrogations.
Oh non... cette voie des maëstris est perdue depuis bien longtemps, ici. Tellement perdue que mes co-disciples ne reconnaîtront même pas l'appât. Et pourtant...
Il a fondé l'Ordre de ceux qui s'appelaient Sapienti, et qu'on surnomme les vert(t)s comme à Tanz, sans la lettre Té et en crachant dessus; et je peux supposer qu'à l'origine c'était sur les mêmes principes que les Maëstris d'Elpos. Sauf qu'il a emmené là-bas tous les volontaires, et laissé les autres... la lie, derrière lui. Ici.
Et comme malgré la fermeture et la destruction des portails, il a reforgé une clé, rouvert un passage vers la Terre, et est revenu ici... dix générations après, j'en déduis que la brouettée de tomes des Chroniques d'Elpos est sûrement issue de ce retour. Et doit pas être tendre avec les déviants.
Reste à espérer que le maître arriviste[1] ne les a pas détruits... et à comprendre pourquoi les écrits fondateurs de l'Ordre sont devenus interdits d'accès. Ici !
Enfin... c'est bien sûr ma tâche.
Il faut que je revoie le Grand maître AZEL avant qu'il ne rende l'âme, et que ce qu'il sait ne parte pas avec lui : je dois aller au siège de l'Ordre avant de retourner au Palais.
En fait, cela ne sera pas une mauvaise chose de séparer mon retour, de celui de l'impératrice et son garde du corps.
Cela aura été "mon pèlerinage personnel" après les avoir accompagnés à Hami-Da. Suivre la voie de Saphiste : ma révélation... une histoire mystique et interne à l'Ordre qui ne filtrera guère en dehors mais s'y répandra comme traînée de poudre enflammée ! Et m'aidera probablement à dévoiler n'importe quel satané enf#@!%!#! qui saurait que c'était pas volontaire (signant ainsi sa participation au complot).

Vous ferez ce que vous voudrez bien sûr, mais rien ne vous obligera à parler d'Elpos, quant à vous. J'ai toutes les preuves qu'il me faudra là dedans, sans avoir besoin de témoignages...

Je tapote sur mon grand registre des archives de New Apple et regarde notre impulsif RevDex avec résignation, puis Crysa avec un grand sourire. Et comme ça va pas être si facile à digérer :
Quelqu'un veut que je le re-serve ?
 1. c'est "exprès"
« Modifié: janvier 31, 2025, 18:56:53 par Rhajzad »

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Re : Monsieur le directeur
« Réponse #139 le: janvier 30, 2025, 20:19:50 »
Un peu déçue, je hoche la tête en réponse au père de Cathleen.
Je comprends. Demain alors.

Ben vient confirmer mes doutes, je l'approuve d'un signe de tête. Et refuse poliment le service.

Merci, j'ai assez mangé.

Pour ma part, je ne compte pas parler d'Elpos au grand public. Je ne vois pas ce que ça nous apporterait.
Autant garder le silence sur ce sujet.
 

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Re : Monsieur le directeur
« Réponse #140 le: janvier 30, 2025, 22:55:50 »
Anton
D'une main levée, Anton refuse que tu le reserves.
Merci, mais j'ai encore beaucoup de travail avant de pouvoir me coucher. Et il me faut un minimum l'esprit clair pour cela.
D'un doigt, il pointe les nombreux dossiers entassés sur la table derrière vous. Pour le reste, les choses vont de toute façons changer. Rien quel es fait que je vais faire demmenager les appartement de Rebecka près des miens va faire parler la cour pendant des semaines.
Il a alors un petit sourire en coin..
Alréalys va en avaler ses perles de travers ! Elle qui a tout tenté pendant votre absence pour prendre ta place Rebecka.


Vous voyez tous de qui l'Empereur parle : Alréalys, une des plus belles et des plus riches femmes de la cour. Hautaine, jalouse, comploteuse... Une vipère sensuelle qui traîne dans son sillage un nombre consequent de chevalier servants.


Mais Anton redevient sérieux bien vite.
Qu'elle fasse ou pas partie du complot de départ, cette fille est à surveiller. Une de plus !


« Modifié: janvier 31, 2025, 17:13:15 par moontaz »
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Re : Monsieur le directeur
« Réponse #141 le: janvier 31, 2025, 18:29:53 »
—Ah elle...
Le dédain n'est pas feint.
— Il n'y a pas trente-six solutions. Soit je me rapproche d'elle, ce qui ne devrait pas être compliqué, soit on s'en débarrasse.
Solution peut-être moins simple tout en étant loin d'être insurmontable.
Ce n'est pas cette pé... ronnelle, qui va me tenir tête!
Je pourrais par exemple me joindre à la cacophonie que ce que tu viens de nous annoncer, va provoquer.

Ou comment arriver au seul sujet qui m'intéresse par la bande...

— A ce sujet, je suis ravie que cela aille mieux entre vous..
Mon timbre semble sincère, sauf que je vide le fond de mon verre un peu trop vite, juste derrière.
Je fais signe à Ben que je reprendrais volontiers un petit quelque chose.
— Quant à Elpos, je n'ai pas l'intention d'en parler à qui que ce soit, tant que je ne le jugerai pas indispensable.

Avec tout ça nous avons un peu laissé Crysa de côté.
— La journée a du être bien longue et difficile. Vient donc t'asseoir à mes côtés.
Je suis impatiente de savoir ce que tu penses de tout cela.
Oublie ou tu es, si tu le peux et parle sans ambage. Tu es toujours de si bon conseil, ma douce amie.
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Re : Monsieur le directeur
« Réponse #142 le: janvier 31, 2025, 19:29:21 »
J'ai pour Crysa un très large sourire totalement approbateur, la laissant agir... et intervenir sans moindre réticence, et vais en profiter pour aller servir... la Directrice en son fauteuil dédié.
Moins raisonnable que notre Empereur qui espère encore (qu'on le laissera ?) travailler.

C'est vrai que cette journée a du bousculer son agenda... de paperasseries, qui n'auront d'autre choix qu'attendre. J'ai à cette évocation un haussement de sourcils désabusé en pensant à celles qui ont du s'entasser sur mon propre bureau, au Palais. Et un sourire en coin, relativisant aujourd'hui leur... (in)utilité et dézoomant sur la fonction "protocolaire" avec une acuité que l'éloignement m'a apporté. Serein, et nanti d'un espoir qu'on se recentrera sur des préoccupations moins futiles.

Je suppose que Kaïros est en pleine recherche de trésor littéraire, tandis que je vais reposer la bouteille et reporter mon verre à mes narines, d'abord <pense:>(y'a de la prune, là dedans ?).
Je repère la meilleure fenêtre pour mon prochain mouvement.
J'ai déjà en tête ma prochaine... intervention.

« Modifié: janvier 31, 2025, 19:32:07 par Rhajzad »

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Re : Monsieur le directeur
« Réponse #143 le: janvier 31, 2025, 19:40:18 »
Cathleen
Crysa
Permets moi de rester auprès de l'homme que j'aime...
Crysa s'installe à coté de Ben, attendant qu'il se soit installé après avoir resservit chacun, posant sa tête sur son épaule sans pourtant te quitter des yeux.
Je sais notre temps ensemble compté.. cruellement compté. Alors...excuse moi si je souhaite profiter de lui à chaque instant où cela sera possible.
Elle saisit tranquillement le verre d'alcool qu'on lui aura servi, avant de tremper ses lèvres dans le breuvage.
Et..tranquillise ton coeur Cath.. parce que si tu laisses la jalousie le miner, tu perdra bien plus que tu ne le souhaites. Toi et Rebecka étiez si proche dans Elpos. Et visiblement déjà avant de venir. Ne laisse pas une mesure qui me semble plus dirigée par... la protection que par des sentiments... créer une fissure dans ton amitié pour Rebecka.
Parce que ...

Un doux sourire nait sur ses lèvres tandis qu'elle ajoute à ton intention :
Apaisés.. ne signifie pas amoureux.  Je trouve bien que certains tensions se soient dissipées entre Anton et Rebecka...
Puis c'est à la jeune fille blonde qu'elle s'adresse:
Maintenant Rebecka, tu vas enfin pouvoir discerner le vrai du faux et continuer à prendre ta vie en main, on sera là pour t'aider. Tous. Puisqu' Anton n'est pas, plus, un ennemi, même pour toi, ensemble on sera encore plus fort..
Sa main se pose sur celle de Ben et elle contemple un instant ses doigts fins sur la main large et plus rugueuse du maître du protocole.
<murmure:>Même si, rien n'est encore simple ...
« Modifié: janvier 31, 2025, 19:45:38 par moontaz »
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Re : Monsieur le directeur
« Réponse #144 le: janvier 31, 2025, 20:05:33 »
— Merci mon ami, dis-je en prenant le verre.
J'en fait délicatement tourner le contenu sans le porter à mes lèvres.


— Tu n'as à t'excuser de rien Crysa, et surtout pas d'aimer. Je te comprends fort bien.
Je ne n'éprouve pas de rancœur, et je ne suis pas minée par la jalousie.
Jamais je ne pourrai oublier ce qui nous a définitivement réunies.
Oui tu as raison, comme toujours. Nous étions déjà proches avant.
Comment aurais-je pu en vouloir à quelqu'un que ce mariage rendait aussi malheureuse que moi?
Nous sommes trois victimes dans cette histoire.
Ceux à qui j'en veux terriblement, ce sont ceux qui ont ourdi cet arrangement.
Je suis sincèrement heureuse que les relations entre Anton et Rebecka soient meilleures.
Et triste en même temps, ça je ne peux le nier.
Il est des sentiments que même l'oubli ne peut effacer.
Il y a aussi quelque chose que j'ai compris depuis mon retour dans cette maison.
Ce mariage arrangé n'a jamais été le seul obstacle à mon bonheur
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Re : Monsieur le directeur
« Réponse #145 le: janvier 31, 2025, 20:13:00 »
Crysa
La jeune femme relève un peu la tête et semble ne pas comprendre...
Triste...mais pourquoi ?
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Re : Monsieur le directeur
« Réponse #146 le: janvier 31, 2025, 21:25:42 »
Citation de: Crysa
<murmure:><murmure:>Même si, rien n'est encore simple ...
<murmure:>... c'est le moins qu'on puisse dire. Mon regard d'acier s'abaisse sur les doigts délicats, et bien sûr... j'écarte les miens qui ne le sont pas, pour bénéficier de cette douce fusion, entremêlement, acceptation conjointe, avec un plaisir partagé, au delà des difficultés annoncées.
Laissant Dame de ma Vie... aider... stimuler ? encourager les autres, et tenter de lever d'autres barrières...
Je laisse ses généreux efforts produire leur effet, sans perturber l'échange, et donc en repoussant mon intervention, occupant tout naturellement mes lèvres pour porter un léger baisemain à celle que m'a confiée mon aimée, en un muet assentiment.
Parce qu'il est des instants précieux.
Et que je ne suis pas seul à avoir des choses à dire.
Importantes.
« Modifié: janvier 31, 2025, 21:27:16 par Rhajzad »

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Re : Monsieur le directeur
« Réponse #147 le: janvier 31, 2025, 23:38:55 »
— Parce que je ne suis pas libre de vivre et d'exprimer l'amour que je ressens pour mon Pavel...
Dieu qu'il est difficile de retenir mes larmes, mais j'y parviens de justesse.
« Modifié: janvier 31, 2025, 23:46:30 par blackclaw »
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Re : Monsieur le directeur
« Réponse #148 le: janvier 31, 2025, 23:55:03 »
Anton
Anton, sur tes mots, avale lui aussi le reste de son verre avant d'en regarder le fond un instant. Puis, il fixe son regard vert sur le tiens :
On fera comme pour Ben et Crysa... on se cachera... Tant que tu ne te souvenais de rien... quelque part , c'était facile... Je me tenais aussi loin de toi que de Rebecka. Comme vous étiez amies...rarement l'une sans l'autre...Jouer l'indifférent  n'était pas évident mais je me  répétais que c'était mieux. Que surtout tu ne te rappelles pas. J'avais peur que tu ai des reminiscences. .. Cela me terrifiait parfois. Qu'est ce que cela aurai bien pu donner.

Il te fixe avec un petit soupir.

Tétue comme tu es, tu aurai insisté, insisté et insisté encore jusqu'à ce que je cède ! Et après ? Quoi ? Je t'aurai nommé Maîtresse Impériale ? Et j'aurai dessiné sur ton dos une magnifique cible disant à la cour : Tenez visez là !  Je m'y refusais et je m'y refuse toujours ! Ce rôle là est bien trop dangereux pour n'importe qui !
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Re : Monsieur le directeur
« Réponse #149 le: février 01, 2025, 00:15:22 »
Je sens immédiatement le regard d'Anton se poser sur moi.
Je ne veux pas, je ne peux pas me laisser capturer par ses yeux qui me font chavirer à chaque fois.
C'est trop difficile.
L'espace d'un court instant, j'en viens à regretter que Père n'ait pas réussi son coup, regrettant dans la foulée une aussi vile pensée.
Plutôt souffrir que de ne rien ressentir.
Les mots s'imprègnent avec retard, comme surgissant d'une brume qui les auraient étouffés.
La main qui tient le verre se met à trembler si violemment, qu'une partie de son contenu se répand sur ma robe sans que j'y prête attention.
Totalement prise de court, je ne sais quoi répondre.
Mon cœur bat si vite et si fort que j'ai le sentiment qu'il va jaillir de ma poitrine.

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