Je reste en retrait en silence, au garde à vous militaire. Je fixe le colonel Fourquet qui part, emmené par des gardes. Au fond de moi, je suis persuadée de sa traitrise. Mais conviction n'est pas raison, comme le disait la Reine d'Isbur, dont j'ai été la garde personnelle un temps. Je ne dois pas oublier que c'est avant tout un homme qui a perdu sa femme et sa fille.
Mais il les a perdu à cause de ses mauvais choix. Et il en paiera le prix.