Chapitre 2 : Les orcs

[Sallin(Syel)]

Allons à Koris! phrase simple, sans justification.

[Ged l'épervier(apers)]

C'est parti.

[Turquenar(Turquenar)]

Le groupe prend la direction de Koris pour prévenir les autorités avec différentes preuves.
Pour emmener les cadavres, il est possible de prendre l'un des chevaux de traits avec une charrette.

[Turquenar(Turquenar)]

Le groupe arrive en vue de la ville de Koris après une demi journée de marche.
Les cadavres des orcs sont emmenés comme preuve et sont dans la charrette.
Vous savez que les entrées de la ville sont gardées et cela peut être une occasion d'information.

Je vous laisse agir à cette arrivée et définir votre plan.

[Turquenar(Turquenar)]

 @Arkendor @Aytan @apers @Syel vous êtes attendus

[Ged l'épervier(apers)]

Ged laisse ses compagnons avec les preuves et il se dirige d'abord vers l'auberge du dernier rendez-vous avec Wilfred.

[Adamantine(Arkendor)]

Avant d'arriver aux portes de la cité, avec la charrette chargée de cadavres orcs, de leurs armes, et suivie de leurs esclaves, je livre mes réflexions à mes compagnons :

Essayons d'atteindre les plus hautes autorités, et si, dans le processus, nous sommes empêchés ou évincés, je tenterai d'user de mes charmes bardiques pour passer outre. Si cela ne suffit pas, nous aviserons alors une autre façon de procéder pour informer Koris de la situation. Ged, avant de partir chercher Wilfred, laisse-nous également de la drogue, que nous puissions présenter toutes les preuves en notre possession.

[Alinei(Aytan)]

J'escorte Adamantine et notre convoi, me posant dans une attitude protectrice et surveillant notre chargement pour que personne ne vienne y jeter un œil.
Entre mon armure et ma hallebarde, j'ai tout à fait l'air et l'attitude d'une garde du corps professionnelle. Et c'est tant mieux, je suis ravi de laisser Adamantine prendre les devant pour essayer de mettre notre plan en application ...

[Ged l'épervier(apers)]

Ged a laissé un peu de drogue à Adamantine.

[Turquenar(Turquenar)]

Ged entre en premier dans la ville et il se dirige vers l'auberge du rendez-vous avec Wilfred.
Après un premier coup d'oeil, il ne le trouve pas.

Sallin, Adamantine et Alinei suivent l'entrée des charrettes, quelques unes sont fouillées, mais vous n'avez pas eu besoin d'interférer avec les gardes.
Les cadavres ont maintenant presque 18 heures.
Les esclaves sont avec vous et s'arrêtent à chaque pas pour se tenir sur leur garde, mais aussi admirer la ville dans laquelle les orcs ne sont pas présents.

[Ged l'épervier(apers)]

Ged s'approche de l'aubergiste et il montre 1 pièce d'or...
Bonjour, aubergiste.
Je devais retrouver ici un mien ami, il y a quelques jours, mais j'ai été retenu.
L'auriez-vous vu ici par hazard.


Ged lui décrit Wilfred.

[Adamantine(Arkendor)]

Le passage des portes de Koris fut étonnement facile. Les gardes ne semblent guère vigilants. Autant aller droit au siège du pouvoir, le palais du conseil.

Allons derechef voir le Conseil de la cité ! C'est lui qui dirige ici. Quant aux militaires, nous ne savons pas à quel point ils sont corrompus par les orcs. Fourquet n'était peut-être pas le seul à être en contact, d'une façon ou d'une autre, avec eux...

[Turquenar(Turquenar)]

Ah oui, vous parlez de Wilfred.
Répond l'aubergiste à la description de Ged.
Il a laissé un message pour vous. Il vous attend à Lyn.

Adamantine, Alinei et Sallin se dirige vers le conseil de ville.
Il s'agit d'un grand bâtiment regroupant toute l'administration de la cité province.
Il y a un filtrage à l'extérieur et tout semble être fouillé et personne ne rentre avec des armes.

[Ged l'épervier(apers)]

Il est difficile de décrire le soulagement de Ged.


Ged donne la pièce d'or à l'aubergiste.


Où est le message ?

[Turquenar(Turquenar)]

Mais je viens de vous le dire, il vous attend à Lyn.
Pas besoin d'un courrier pour ce type de message.
<pense:>Drôle de personnage.

[Ged l'épervier(apers)]

Légèrement déçu, mais aussi conscient que Wilfred ne pouvait en dire plus, il sort pour aller dans la bibliothéque de la ville.

[Alinei(Aytan)]

Je presse la caravane et nous nous activons vers le centre de la ville.

Arrivés devant les gardes qui barrent l'entrée, je prends la parole.

Alinei, guerrière de la Garde Royale d'Isbur. Je demande à voir le conseil de la ville pour des révélations ayant trait à la sécurité du Royaume. Ces informations sont de la plus haute importance.

Je prends l'air important des parades, et le menton levé comme il sied à une Garde royale au cours des réceptions diplomatiques. J'ai très souvent joué ce rôle ...

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[Turquenar(Turquenar)]

Le garde ne s'attendait pas à voir une membre de la garde royale d'une autre cité état.
Il balbutie quelque peu et laisse entrer la troupe dans la cour de la bâtisse avec le chariot.

Une fois entré, l'officier de garde arrive pour savoir de quoi il ne retourne.

Bonjour Alinei, guerrière de la garde royale d'ISbur.
Tout en effectuant un salut militaire.
Nous allons quérir un membre du conseil afin de vous recevoir et faire ainsi vos révélations.
Je fais mandaté également le colonel Fourquet, officier suprême en charge de la sécurité de la ville.
Puis-je savoir ce qu'il y a sur votre chariot afin d'informer mes supérieurs ?

[Alinei(Aytan)]

Ce qui est caché sous ces bâches relève de la sécurité des Royaumes, officier. La paix est en jeu et j'ai des ordres, je sais que vous comprenez cela. Je peux simplement vous dire que c'est très grave, et je laisserai au membre du conseil que vous allez faire venir la discrétion de vous révéler ce que contient ce chariot une fois que je me serais entretenue avec lui. Quand arriverons le membre du conseil puis le colonel Fourquet ? Nous attendrons ici, j'ai ordre de ne pas quitter ce chariot.

Je plante ma hallebarde en terre et je me redresse en position de parade, comme aux réceptions officielles.

[Sallin(Syel)]

Le moine s'efface derrière, car il ne fait pas très "officiel".

[Turquenar(Turquenar)]

L'officier de garde va faire son rapport et vous laisse dans la cour de la bâtisse avec quelques gardes autour de vous afin de ne pas être dérangé.
Au bout d'une demi heure environ, deux hommes arrivent.
Il est évident que le premier a une fonction politique dans la ville, il est habillé à la dernière mode de Koris, à savoir des vêtements en lin, avec des couleurs qui sont dans des tons verts. Le tout est finement travaillé.
Le second homme est un homme de guerre, grand avec une carrure d'un guerrier, son regard est intense et il a l'habitude de se faire obeir.
Le premier prend la parole.

Bonjour Jeune garde royale d'Isbur, je suis le conseiller Tauril en charge des questions de sécurité de cette province.
Je suis accompagné par le Colonel Fourquet, qui est le responsable de nos force armées pour la défense de la ville et des alentours.

Ce dernier se met au garde à vous à la prononciation de son nom, puis reprend une position de discussion typiquement militaire, avec les deux mains dans le dos.

Je vous en prie, parler sur le champs et montrer nous ce qu'il y a dans ce chariot et qui semble menacer la sécurité des royaumes.

Le ton est direct et claire. L'attitude du conseiller n'est pas à l'attente.

[Alinei(Aytan)]

Je me mets au garde à vous et j'improvise sur le champ une histoire, moitié vraie, moitié fausse.

Alinei

Messieurs. Lors d'une mission d'escorte d'un convoi commercial, nous avons demandé l'hébergement dans une demeure seigneuriale non loin d'ici, à quelques heures de marche. Le refus qu'on nous a opposé nous a surpris, mais les bruits anormaux et le langage étrange que nous avons entendu derrière les murs nous ont alarmés, ainsi que l'attitude d'un serviteur assez étrangement effrayé et comme drogué. Nous avons demandé à rencontrer le seigneur local, mais il n'était pas présent. Après quelques péripéties, nous avons finalement réalisé que cette demeure avait été envahie par des créatures non-humaines, des ... orques !

Je lève le drap, et j'enchaine sans leur laisser le temps de réagir et balance ma bombe afin de choquer Fourquet et l’empêcher de réagir.

Alinei

Nous avons libéré le château, malheureusement la femme et la fille du seigneur local ont été tuées par les orques dans la bataille. Aucun serviteur n'est mort, cependant, et nous avons mis au jour un trafic de narcotique par lequel les orques tenaient les humains asservis. Ces corps sont là comme preuve, et j'ai jugé urgent de prévenir de cette invasion les autorités locales les plus proches. Dés que vous me l'autoriserez, je renterais à Isbur pour prévenir ma Reine. Ces orques sont des combattants absolument redoutables et ils ont parlé d'invasion plusieurs fois. Je suis très inquiète pour l'avenir - et pour la sécurité de votre ville.

Je reste particulièrement attentive à l'attitude de Fourquet. Soit c'est un traitre et il s'en fout de sa famille - voire ce n'est pas la sienne - et il va réagir sans affect, soit c'est un homme normal malheureusement victime du destin et il va être trop impacté pour nous bloquer dans notre déclaration. Dans tous les cas ... ça promet. En faisant comme si j'ignorais que la demeure en question était à lui, je le pousse peut-être aussi à se trahir ...

[Turquenar(Turquenar)]

Les deux hommes semblent attentifs aux différents propose de la guerrière.
Il est évident que le colonel Fourquet a compris d'où venaient ces orques. Et il blêmi à la mention de la mort de la femme et de la fille.
Les yeux du colonel, qui est légèrement en retrait par rapport au conseiller, lancent des éclairs noirs à la guerrière.
Elle vient de se faire un ennemi.

Le conseiller quant à lui prend les choses au séreux et est le premier à prendre la parole.

Je n'ai jamais vu ce type de créature auparavant et j'imagine que le colonel non plus.
Ce dernier approuve les dires du conseiller d'un mouvement de tête.
Vos propos semblent tout de même étranges.
Si nous sommes envahit, comment se fait il que personne n'ait rien remarqué avant ?
Comment connaissez vous leur dessein ? et surtout comment pouvez vous les nommer ?
Et j'imagine que leur langue est la même que la nôtre.

[Alinei(Aytan)]

Je garde le chariot ouvert, tendant la bâche à mes interlocuteurs.

Certains la parlaient, notamment le plus gradé. C'est par lui que nous avons réussi à en savoir plus avant de devoir le tuer. Ces ... barbares ... sont d'une violence terrible. Ils ont projeté du haut de la tour la femme et la fille du noble local avec une cruauté ... dérangeante. J’espère qu'elles n'avaient pas subi d'outrages avant cela, mais je ne peux l'affirmer avec certitude. Elles avaient l'air résignée des victimes qui se réfugient au fond d'elles-mêmes ...

<pense:>Un ennemi en colère ou assommé par la peine perd ses moyens ...

Pour vous répondre concrètement, j'ignore comment cela a pu rester discret. Je pense que l'invasion de ce château a dû se faire par des moyens non-violents. Dis autrement, je pense qu'ils s'agit d'une tête de pont qu'un traitre à l'humanité à fait rentrer sur vos terres. Je ne vous suggère rien, mais Isbur fera fouiller chacune des demeures nobles de sa région, j'en suis certain. Je vais vous expliquer précisément où était le château ou ces drames se sont produits, vous retrouverez sans peine le noble local qui en est le responsable ...

Et je leur explique en détail ...

[Adamantine(Arkendor)]

En retrait derrière la guerrière, j'admire l'aplomb tout militaire et méthodique avec lequel Alinei avance nos pions, et je me garde d'intervenir trop tôt. Je surveille néanmoins avec acuité les réactions du colonel Fourquet, prête à réagir avec rapidité s'il lui prenait la fantaisie de vouloir empêcher la divulgation des faits. Mes charmes sont au bord de mes lèvres.

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