Message #1172463

["Ben"(Rhajzad)]

Alors que vous vous présentez devant la porte de la demeure, celle-ci s'ouvre et un majordome vous salue d'une inclinaison élégante du buste.

Majordome

Ma Dame, Messieurs.. Vous êtes sans doute des amis de Mademoiselle Cathleen et de Monsieur Anton? Je vous en prie.. Et il s'écarte pour vous laisser entrer dans le hall.

Oui. Nous arrivons tout juste d'un très lointain périple. Dame Crysa, sa fille Opale, le jeune Kaïros et moi-même... Maître Benjamin.
Vous pouvez vous contenter de monsieur Benjamin, puisque c'est le désir de nos altesses de laisser le protocole au loin, tant que nous sommes ici.
Nous ne nous connaissons pas encore... seriez-vous Firmin ?
Je laisse nos amis s'extasier devant tant de magnificience. Tellement inutile : <pense:>à quoi bon posséder un tel château pour le laisser vide ? Mais ce sont magnifiques choses, à découvrir, ici; alors j'ai un sourire pour me tempérer : l'architecture à sa beauté, même dans la vanité et je ne veux pas en priver nos découvreurs. En laissant le majordome - Giacomo, qui s'est forcément présenté- nous indiquer le petit salon de l'entrée, où je vais me décharger sans formalités de mes sacs, derrière un siège, pour aussitôt me recentrer sur la petite gourmande -qui ne perd pas le sens de l'essentiel- :

Opale

Ayant bien saisi que les choses sur la table étaient appétissantes à souhait, tendant le bras et le doigt pour désigner les pâtisseries, et qui demande :
A peu plai maman....ça !!

Elle me rend immédiatement le sourire et je viens près d'elle, pour poser un coussin en cuir au sol près de la table basse -au trésor- et l'inviter à s'asseoir dessus (le coussin, pas le trésor !):
O-PA-LE... ce sont des GA-TO ! Bien sûr, assieds toi d'abord, puis tu peux apprendre à GOÛ-TER... tiens , celui-là...
Je désigne un gâteau assez solide (un sablé ?) et la laisse le prendre en précisant :
C'est BON ? Pas tRRROP sucRRRRé ? mâche bien, avec tes petites quenottes précoces...
Je me suis accroupi sur mes talons, près d'elle et à sa hauteur, en attendant que sa maman se dé-fascine et se rapproche, et je sers le thé pour trois... qu'il refroidisse, avant d'extirper du sac -celui que je porte pour Crysa-, ce qui nous sert de gobelet-bien-mâché pour servir de l'eau à la petite, qui va en avoir besoin.
...
L'arrivée de Rebecka avec Anton, dans l'entrée, quoique précoce, semble -un peu?- apaisée. C'est agréablement... contagieux.
Je laisse mouvements se faire, décisions se prendre, sans moi, avec un réel soulagement.
...
Cathleen nous introduit, et d'abord nos amis. J'essaie de ne pas être trop aigû dans mon regard sur le Directeur... dont je me suis toujours méfié... jusqu'à cet instant.
Jusqu'à maintenant, je n'étais pas sûr qu'il n'était pas...l'ir-responsable de... tout ce que nous avons découvert.
Elpos, l'Enfer.
Outre-Terre.
C'est l'étonnement non feint de l'Empereur -tout-à-l'heure, dans l'allée qui me remet en perspective la situation, ainsi que les cartes que j'examine soigneusement ICI (et sans m'en cacher)... partagées entre Théodore... et Anton.
À notre recherche.
Je les enregistre, pour compléter ma mémoire amputée.
En attendant de la retrouver.

Ce sera un Bonjour sincère, Monsieur le Directeur... et beaucoup plus, ensuite, mais seulement si vous êtes sûr que ce salon n'est pas... espionné.
Votre alt... Mons... Anton, avez-vous pu faire vérifier cela ? Par votre commandant ou quelque... heum... compétent renégat de l'Ombre ?
Parce que nous avons été enlevés et déportés sur Elpos, suite aux actions de factions ayant des moyens de connaître tous les secrets de la Cour. Y compris le moyen de nous exiler sur Elpos.
Qui donc PEUT faire cela ? Sans l'avis du Directeur ?