I - b Génès(h)-à-Elle [moontaz]

[Shaelle(moontaz)]

<pense:>Des cordes ? Des noeuds ?
Quelle bête sauvage a-t-on attachée ainsi ?

Mes doigts courent, mes doigts volent ..touchent un dos, un cou, des cheveux..et se retirent.
<pense:>Cha?...

SHA-ELLE !

A nouveau mes doigts je laisse courir, cherchant un début de corde, un bout pour défaire.
Un bout qui me permettra de libérer l'autre...
Peut-être est ce danger cet autre. Mais je me refuse à le laisser ainsi.
Passe mes doigts, filent mes doigts
Tirant, poussant, délassant...
Plus tard avec nos mains parler on pourra .

[Rhajzad(Rhajzad)]

Cet/te "autre" tousse quand tu manipules ce qui lui enserre -dangereusement- le cou, et tente de reprendre son souffle en déclarant -d'une voix cassée- :
rheu..kheu...Faut couper la corde, si tu tires dessus je vais claquer !kof ! kof !
Les nœuds sont complexes, immobilisants ...
Peut-être as tu entendu parler de ce savoir ? chez des renégats, ou une tribu maudite, connue pour vendre prises de guerre en tant qu'esclaves ? ou pire...
Quoiqu'il en soit, pour le moment, il te faut agir prudemment... ne pas tendre le cordage, qui se resserre autour de son cou... tes doigts habiles recherchent les nœuds principaux... mais dans son dos, il n'y en n'a guère...
Ni d'extrémité pour l'instant. Cela t'obligerait donc à retourner ce/cette saucissonnée à la voix rauque... en espérant que cela ne déclenche nul piège...

[Shaelle(moontaz)]

<murmure:>Doucement ..doucement !

Comme je flatterai mon cheval, je fais pareil avec celui qui est attaché.
Mes mains je glisse sous sous flan pour le retourner. Il faut que je détache les cordes et pour cela, il me faut le noeud de départ !
Dans le noir complet je n'ai que mes doigts pour me guider.
C'est dérangeant, déstabilisant...
Mais faisable cela doit être..
<murmure:>Doucement ...
Ma voix se fait câline, une brise légère sur la peau de l'Autre. A défaut de comprendre il doit sentir l'intention.
Et recommence la ronde d'exploration de mes mains sur le corps .. il y a forcement un début.

[Rhajzad(Rhajzad)]

En réponse à ton murmure apaisant, la voix se fait également plus modérée, à défaut de douce :
<murmure:> Je ne comprends vraiment rien à ce que tu dis... J'ai rien sur moi ! Défais juste cette corde ! S'il te plait !
avec un ton qui se veut moins impatient que suppliant.
Pendant ton exploration, tu es très étonnée de ne pas trouver l'extrémité de la cordelette que tu cherches au niveau euh... ventral.. et tout en rougissant un peu -merci à l'obscurité de masquer ta gêne-  tu constates qu'il -c'est à coup sûr un garçon -heum !- est juste en caleçon et maillot sans manches...
Comme tu l'avais senti, le ligotage est très savant. Et les nœuds ne sont pas "devant".

[Shaelle(moontaz)]

<pense:>Par les esprits !! Où donc se trouve ce début ?!
Avec un claquement de langue un peu énervé, encore je tente de libérer celui qui est entravé.
La nuit ne m'aide pas, l'esprit de la lune a disparu et la noirceur environnante rend gauche mes mouvements.
Je n'ai plus mon couteau non plus et mes lèvres se pincent en songeant qu'il me serait bien utile... mais après tout mes dents il me reste !
Alors je tente de ronger un bout de ce lien...Si mes doigts n'arrivent à rien peut être ainsi j'avancerai .

[Rhajzad(Rhajzad)]

Ta cible se met alors spontanément à tourner d'elle même, pour te présenter... son dos, en agitant ses mains liées... Attaque de ce côté là plutôt !... ce qui va te permettre de te rendre compte qu'il tient en l'une d'elles... l'extrémité de son ligotage !

[Shaelle(moontaz)]

<pense:> Par les esprits !
De mes doigts je saisis le bout de cette corde qui m'échappait.
<pense:>Pas bouger ! Pas bouger !
Dans ma tête comme une chanson qui tourne. Personne qui n'entend à par moi mais comme une supplique pour que l'autre reste tranquille.
Et cet esprit du noir qui ne s'étiole pas !
Chez moi : les étoiles veillent. Les oiseaux de nuits font frissonner le vent dans leur ailes. Les grillons et les lucioles habillent l'environnement.
Ici.. le noir est encore pire que la route, presque une angoisse qui serre le coeur et abîme l'âme.
Pas fébrile, je ne peux être, mais noeuds après noeuds je tente de faire céder les liens .