J'observe en silence la femme fantomatique, en me cachant le plus possible le long de la pierre, à la recherche d'indices sur son identité. Un blason, une broche, une bague, un style vestimentaire désuet... Quelque chose qui me permette de savoir qui, ou quand est morte cette femme... Quand elle s'éloigne, je prends dans mon sac une fiole d'encre que je bloque soigneusement entre mes genoux, puis un parchemin et une plume. Je griffonne quelques mots sur une feuille de parchemin que j'enroule soigneusement autours d'une flèche, avant de décocher en direction du montant de la fenêtre où se tient Gabrielle, prenant soin de ne pas toucher ma camarade.
Il y'a un fantôme d'une femme elfe en colère. Je vais tenter d'entrer quand elle est au plus loin, je laisserai la fenêtre entrebâillée pour que tu puisse te faufiler. C'est elle qui émet la lueur bleue, donc approche toi quand la lumière est au plus faible, c'est qu'elle sera le plus loin de toi... Les cours de l'ordre m'ont appris certaines choses, notamment le fait que les armes classiques n'ont que peu d'effet contre ce genre de créature, aussi je range mon arc pour saisir ma dague venimeuse. et la glisser dans mon gant où elle disparait aussitôt. Je sors plutôt mes outils de crochetage, et je cherche à débloquer silencieusement la fenêtre pour pouvoir m'y glisser quand l'esprit sera dos à moi.