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mai 09, 2025, 00:38:48
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AuteurSujet:  Chapitre 1: La clinique  (Lu 135633 fois)

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Hors ligne lolo

  • Moine Zensunni
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Re : Chapitre 1: La clinique
« Réponse #300 le: mai 01, 2025, 10:52:58 »
     Sans perdre une seconde, Nathan extrait le trousseau de clés de sa poche trempée. Les doigts légèrement tremblants, il cherche celle marquée "Réserve", le métal cliquetant dans le silence tendu qui les entoure. Un râle grave résonne derrière eux, tout proche désormais. Nathan trouve enfin la clé, l’enfonce dans la serrure et la tourne avec un clac sec, suivi d’un grincement métallique tandis que la porte s’ouvre en pivotant lentement.

   Tous se précipitent à l’intérieur sans attendre. Une fois la porte refermée derrière eux, un déclic les sépare du reste du couloir — pour l’instant.

       La réserve est exiguë mais organisée, envahie d’une lumière blafarde qui filtre à travers une lucarne poussiéreuse en hauteur. Des étagères métalliques longent les murs, remplies de caisses fermées, de cartons partiellement éventrés, et d’équipements divers : des lampes torches, des outils, quelques radios portatives, des trousses de secours entamées. Au fond, des casiers militaires sont posés les uns contre les autres, plusieurs d’entre eux sont ouverts, laissant apparaître des armes à feu, des bâtons télescopiques, des matraques électriques et quelques lames d’apparence artisanale.

    Sur une grande table d’appoint, les membres du groupe reconnaissent leurs affaires personnelles — carnets, sacs, objets personnels — éparpillées sans soin. Il manque cependant leurs vêtements civils, probablement stockés ailleurs, ou déjà perdus.

     L’air est lourd, saturé d’une odeur de métal, de sueur séchée et de plastique fondu. L’humidité a commencé à ronger les coins de la pièce, et un grésillement discret provient d’un poste radio hors tension.

      Mais aucun d’eux sait qu'il ne faut pas s’attarder sur les détails : derrière la porte, les gémissements rauques des morts vivants se rapprochent encore. On entend maintenant les pas traînants, les grognements étouffés… et un lourd impact contre le métal.

   La pièce devient soudain une cage fragile, un dernier abri précaire cerné par l’horreur.
 

 

Lignes et Colonnes du Tableau

# Lignes
# Colonnes

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