Hùrin marche prudemment, la torche à la main, sa lumière vacillante projetant des ombres mouvantes sur les pierres et l’herbe sèche.. Lorsqu’il atteint la base de la colline, il lève les yeux juste à temps pour voir les étranges lueurs se rassembler au sommet… puis disparaître, comme si elles n’avaient jamais été là.
Il s’arrête net, le souffle suspendu, et parle à voix basse, presque comme un murmure destiné à ne pas troubler le calme étrange du lieu.
Elles se sont éteintes… comme si leur danse touchait à sa fin.
Il lève la torche un peu plus haut, scrutant l’obscurité devant lui.
Ce lieu ne dort jamais vraiment. Il respire, il observe.
Puis, se tournant vers ses compagnons, d’un ton posé mais résolu
Restons vigilants.
Que la colline cache des esprits, des pièges ou des souvenirs…
elle sait que nous sommes là, maintenant.