Message #1181885

[lolo]

   Kiley et Rebecca n'hésitent pas une seconde. Elles abandonnent leur tentative de barricade et se précipitent à travers le couloir, leurs pas résonnant sur le sol carrelé tandis que les râles des morts-vivants se rapprochent derrière elles. Leurs respirations sont courtes, haletantes, et chaque pas semble les rapprocher d’un danger imminent.

    Devant la double porte coupe-feu, Ethan, toujours secoué par la tension et la colère, s’acharne sur la poignée, ses doigts tremblants cherchant un mécanisme à forcer. Son regard est fiévreux, ses mouvements brusques, impatients. Il fouille dans sa poche, extirpant un petit outil avec l’intention de crocheter la serrure… mais il n’y en a pas. Un grognement de frustration lui échappe alors qu’il passe ses doigts sur la surface métallique, comme si la serrure allait miraculeusement apparaître.

    Nathan, plus calme, pose une main ferme sur son épaule avant de le repousser légèrement sur le côté. Il s’avance, plisse les yeux et pousse la porte à deux battants qui s’ouvre sans résistance. De l’autre côté, un autre couloir s’étend devant eux, aussi délabré que le précédent. Les murs sont couverts de fissures, des tâches brunes témoignent d’événements macabres passés, et les lumières du plafond, éteintes depuis longtemps, laissent l’espace plongé dans une obscurité inquiétante.

    C’est à ce moment-là que Kiley et Rebecca les rejoignent, haletantes, jetant un regard vers le passage ouvert. Elles n’ont pas besoin de parler : elles voient la même chose, un corridor sinistre, semblable à celui qu’ils viennent de traverser, avec cette impression d’abandon et de mort omniprésente.

     Mais derrière elles, un nouveau bruit monte en intensité. Un chaos de grognements et de coups sourds se fait entendre, résonnant dans le couloir comme une marée montante de terreur. Les râles des morts-vivants s’amplifient, se rapprochent, tandis que le son de pas lourds et irréguliers trahit l’avancée inexorable de la horde. Les créatures s’agglutinent dans l’escalier, se pressant les unes contre les autres, certains corps tombant sous la pression de leurs semblables, mais tous continuent leur ascension.

    Leurs gémissements résonnent à travers les murs délabrés, un sinistre présage de ce qui attend les survivants s’ils ne bougent pas immédiatement.