Au regard de l’importance de nos recherches, je me fais violence pour me plonger dans l’ouvrage qui me semble des plus abscons.
Après une coute pause, pour profiter des boissons ramenées par Anton, je replonge le nez dans mon livre, un peu découragée en voyant que je n’ai guère avancé.
Pour ne pas perdre le fil, je prends le temps de terminer le texte sur lequel j’étais penché au moment où Crysa nous interpelle.
A mon tour, je prends connaissance du courrier déniché par cette dernière, non sans la félicité au passage.
La déduction d’Anton se tient.
Pendant que Père s’éloigne, je grignote une bricole, vite fait avalée, quand je l’aperçois qui revient déjà.
J’examine soigneusement la chevalière, totalement convaincue que cette dernière est bien la clef D’Elpos, alors que Ben, puis Anton, annonce leur départ.
Touchée par la sollicitude d’Anton, je lui rends son regard et le rassure.
— Vous avez raison, il n’y a plus de temps à perdre.
Pendant ce temps-là nous continuerons les recherches.
Nous venons de faire une belle avancée, et il serait surprenant que nous ne trouvions pas autre chose.
Les yeux brillants, peinant à masquer le tumulte que vient de créer la proposition de mon père, je me lève aussitôt pour le suivre.