Message #1176932

[Cathleen(blackclaw)]

Je vide la tasse de café que je tenais d’un trait avant de la poser.
Heureusement ce dernier était suffisamment refroidi pour que je ne me brûle pas.
D’un bloc mon visage avenant se ferme, ma posture change, et je m’avance d’un pas assuré vers Ben, m’arrêtant à quelques pas de lui.
Là je le toise superbement.
D’une voix posée, un brin maniérée, selon les coutumes de la cour.
— Est-ce donc, que vous me croyez incapable de tenir le rang qui est mien.
D’user et abuser de mon pouvoir pour remettre à leur place, ceux qui ont oubliés quelle est la leur ?
Mon regard le met au défit de détourner le sien.
Mon ton devient des plus cinglants.
— Vous me décevez beaucoup Maître Benjamin.

Je détourne le regard brusquement, regardant en direction d’Anton, tout sourire aux lèvres.
Sans regarder Ben,
— Mon cher Ben, me crois-tu vraiment incapable de jouer la comédie ?
Tu devrais pourtant savoir que c’est ce que j’ai passé mon temps à faire dans mon ancienne vie.
Tout comme toi, je ne reviendrai jamais en arrière. Ce n’est pas pour cela que je vais tout révéler de moi, du jour au lendemain.
Chacun fera comme il veut. Pour ma part, je doute de l’utilité de se révéler plus que nécessaire.

Je reviens vers Ben, le prenant par le bras, comme pour lui faire la conversation, sauf que là, tout le monde peut m’entendre.
— Nous œuvrerons ensemble pour éradiquer ou à tout le moins définitivement museler la tueuse.
Nous travaillerons ensemble pour faire de ce monde un endroit plus juste. Ce sera long, difficile, mais je ne baisserai jamais les bras.
C’est à Anton que je m’adressais tu sais, mais oui il faudra aussi que nous parlions en tête à tête Rebecka et moi…

M’adressant ensuite à elle directement.
— Quand tu te sentiras prête bien sûr.
Puis j’ajoute, suite à son observation.
— Le temps nous étant compté, il va falloir s’atteler dés demain à suivre toutes les options qui s’offrent à nous.

Je libère le pauvre Ben au moment où Père annonce aller ce coucher.
Très touchée par le geste de ce dernier, mes joues rosissent. 
Il y a tout de même quelques points que je vais devoir retravailler en matière de self contrôle.

Requinquée, je ne suis pas disposée à aller me coucher dès à présent.
J’abandonne le café pour un alcool léger, offrant de servir celles et ceux qui seraient intéressés.