Message #1121570

[Antoine Sosseniel Courmier(Kaochi)]

Les larmes de Phegari

Antoine :

A ton tour, tu bois a l'étrange source. L'eau a le gout du sang et de la poussière, de la guerre. Les combats font rage autour de toi, luttant contre le chaos, luttant contre les ennemis de l'empire. Les démons t'entourent. La bataille semble gagnée pour l'Angélus. Mais soudain, tu vois surgir d'un lac en bordure de la bataille une bête qui a dix cornes et sept têtes, et sur ses cornes dix diadèmes, et sur ses têtes des noms de blasphème.  La bête est semblable à un léopard; ses pieds sont comme ceux d'un ours, et sa gueule comme une gueule de lion. Un soldat de l'Angélus se jette sur elle et tu vois une de ses têtes comme blessée à mort, mais sa blessure mortelle est guérie immédiatement.  Quatre étranges runes surgissent lorsque la bête hurla de nouveau blasphèmes. La première se brise et tu vois en apparaitre un cheval blanc. Celui qui le monte a un arc,  il porte un couronne, et aussitôt tu le voit partir en vainqueur et pour vaincre. La seconde rune se brise et en sort un autre cheval, roux. Celui qui le monte porte une grande épée. Alors qu'il rejoins le combat tu à l'intime conviction qu'il a le pouvoir d'enlever la paix de la terre, afin que les mortels s'égorgent les uns les autres. A son tour la troisième rune se brise. Et tu vois paraître
 un cheval noir. Celui qui le monte tient une balance dans sa main. Le quatrième sceau se brise. Apparait alors un cheval d'une couleur pâle. Celui qui le monte est semblable a la mort, et le séjour des morts l'accompagne.
La bête et les quatre cavalier se ruent dans la bataille et décime sous tes yeux les forces de l'Angélus. Tu te sent faible, impuissant. Ta volonté d'acier est ébranlé. Ta vision devient violette, tout est violet et une ombre gigantesque s’étend sur le champs de bataille devenu charnier. Seul survivant, tu voit un papillon aux ailes d'or se poser au creux de ta main. Tu reste stupéfait quand le cavalier au cheval de sang fonce sur toi et te décapite. Le papillon disparaît en même temps que ta vie s’éteint.