Event Horizon - Partie 1 - Premiers Contacts.

Je rends sa poignée de main et son sourire à Ken sans perdre cet air guindé qui ne me quitté jamais et qu'il connait bien. Vétu d'une chemise noire et d'un jeans serre, la pâleur de ma peau tends à contrebalancer mes origines et ce bien qu'elle en soit qu'exclusivement due à un manque d'exposition au soleil. Comme lui, je passe ensuite aux autre en les saluant à leur tour

- David Akestume. Enchanté.

Les plus observateur auront peut être déjà vu ma bobine en photo que le 4e de couverture de l'un de mes romans. Des histoires d'horreur à ambiance dont deux d'entre eux ont figuré sur la liste des "best seller" du New York Times; sous le pseudonyme de David Mark Emington. Le nom Japonais aurait fait fuir les lecteur d'après mon éditeur.

Encore une personne à aider, j'espère qu'au moins celle-ci ne se plaindra pas. Soupirant durant le court voyage, je m'installe tranquille dans le petit salon. Voyant que les autres ont décidé de se saluer, je décide de faire de même. Il parait qu'il faut être poli en plus de tout.

Je jette un coup d'œil sur tout le monde. Deux asiatiques, un black, mais le seul avec des dreadlocks. Au moins, on ne fait pas du tout couleur local.

-Thomas Regil...

Je laisse ma phrase en suspens, puis je décide de taire ma profession. De toute façon, ça ne servira à rien ici.

WillY arriva en dernier, son portable à la main. Il jeta un coup d’œil à l'appareil avant de le ranger dans son blouson à porter de main.

Messieurs, je m'appelle, William Yanis Bang, mais appelait moi WillY ou Bang, oubliez Yanis. Je crois avoir déjà entendu parler de Monsieur Emington, j'ai des amies qui ont adoré votre dernier roman. Si vous pouviez me dédicacer un livre je vous en serez reconnaissant. Monsieur Regil, monsieur Ken, j'espère que nous serons ami.

Le métis accentua ses salutations d'un signe de tête mais préféra éviter les poignées de mains.

Je ne suis pas très fan des convocations, ni des blagues douteuses, désolé.

Les présentations faites, vous avez quelques instants de calme. Ce qui vous permet d'entendre des bruits d'eau et des éclats de rire venant de l'extérieur.
Dehors, Profitant d'un eau visiblement chauffée au vu des volutes de vapeur qui s'en élèvent, 3 jeunes gens profitent de la piscine: 1 garçon athlétique et sa petite amie, une jeune fille brune très belle , et une autre jeune femme, blonde, avec une beauté plus classique. Tout trois ont dans la vingtaine. Et le fait qu'il neige en dehors de la piscine, semble particulièrement les amuser.

Le bruit de la porte qui s'ouvre, va vous sortir de la contemplation des ses jeux d'enfants. Victor TYO est de retour, accompagné de 2 personnes. La première, le visage sévère, les cheveux gris et courts, la cinquantaine athlétique, va rapidement vous détailler du regards avant de céder la place au second. Qui se révèle être Philip Evans, bien qu'assis dans un fauteuil roulant, il se dégage une grande énergie de cet homme. Le regard pénétrant, la poignée de main ferme, il prends le temps de saluer chacun d'entre vous.

Philippe Evans

"Bonjour Messieurs. Je suis Philip Evans.
Merci d'être là. Je ne vais pas tourner autour du pot, la raison de votre présence ici est que j'ai besoins d'enquêteurs discret, rapide et surtout n'appartenant pas à ma société.
Morgan Welshaw que voici n'est pas d'accord pour que je vous embauche, mais en temps que responsable de la sécurité il se doit d'être prudent et méfiant. Aussi j'attends de vous une certaine excellence qui puisse le convaincre. "

Philippe Evans

Il y a de cela une semaine, j'ai constaté une perte artificielle de plusieurs milliards dans les comptes de "Event Horizon". Après analyse, il est apparut que le problème venait de notre centre de production offshore. Philip Evans fait apparaitre une diapositive montrant 4 supertankers accolés et solidaires en pleine mer. Il semblerais que ceux-ci aient été converti en usine. Les marges de tolérances des chaines de montages ont été trafiquées. Cela à pour impact un rejet plus important de matériaux. Qu'ils soient finis ou premiers. A cause de ce dysfonctionnement nous avons perdu 5 milliards en 6 mois. Julia et moi avons remédiez au problème, mais le conseil d'administration ce réunit dans une semaine et je me dois de leur dire comment cela est arrive et surtout de faire en sorte que cela ne se reproduise plus. Et c'est là que vous intervenez. Je laisse Morgan vous expliquer pourquoi.

Morgan Welshaw

Merci Mr Evans.
Lorsque nous avons constaté la fuite, il est apparu rapidement que l'agent saboteur venait de l'intérieur. En effet l'usine offshore est en quasi-autarcie technologique. Tous les apports ce font par personnes physiques et mallettes sécurisées.Nous avons fait une copie des logiciels qui pilotent nos installations et il apparait qu'ils ont été vérolés. Cela implique à nouveau une intervention interne.
Nous ne pouvons prendre le risque d'intervenir nous même car nous n'avons aucune idée de l'origine du sabotage. Opérateurs ? Service de sécurité ? Agents administratifs ? Tous sont suspects. Nous avons cependant pu identifier la date de approximative de la modification. Les systèmes sont purgés tout les 6 mois, ce qui nous donne la date butoir du mois de mai....

J'écoute vos questions ?

Vous voulez dire que les dysfonctionnement furent liée à la purge du mois de mai?
Y-a-t il eu des apports informatiques à ce moment là?
Qui sur place est capable d'entrée dans le logiciel?
Qui à l'extérieur bosse sur le logiciel?
Que donne l'enquête sur le transporteur?

Et puis...

Franchement vous ne nous en dites pas assez et je n'ai aucune envie de convaincre monsieur Welshaw. Vous avez déjà choisi de faire appel à nous. Alors demandez nous s'y on est intéressé puis passons au véritable infos.

La voix de Willy se voulait calme mais était bien plus monocorde.