Chapitre 2.2 : L'esclavage

Alors que les premiers rats entrent dans la cellule, Adamantine fait une petite flamme qui vacille mais permet de voir enfin la totalité de l'endroit dans lequel vous vous trouvez.
La cellule est petite et les dimensions pressenties semblent correctes.
Le plafond n'est qu'à 2m de hauteur.
Au vu de la quantité de paille, vous estimez que vous pourrez faire un peu de feu, mais pas plus que quelques minutes.
Et au vu de l'humidité, cela créera un peu de fumée.

La voix du chef orc retentit quelques secondes plus tard.

Vous êtes vraiment pleines de ressources et j'apprécie votre combativité.
J'ai besoin d'une volontaire pour quitter cette cellule et je voulais vous laisser le choix.
Mais nous allons procéder différemment.
Comme l'une d'entre vous peut faire du feu, je vais donner un peu de confort à l'autre.

Nous allons ouvrir la porte de la cellule.
Et la guerrière va nous suivre sans résistance, quant à l'autre, elle va rester bien sagement ici.
Et elle a du rat à manger.
N'hésite pas à le faire cuire.

Au fait, vos amis vous ont abandonné et ont pris la direction de la ville.

La porte de la cellule s'ouvre.
Vous voyez le chef orc et ses 4 gardes du corps.

Alinei

Hors de question. On sort toutes les deux, et on acceptera de vous parler ensuite. Si vous tentez de nous séparer de force, je refuserait toute coopération. Si vous voulez quelque chose de nous, autant qu'on vous suive de notre plein gré. Et ce sera ensemble.

La porte claque d'un geste de colère.
Des bruits de pas s'éloignent, puis le silence se faite de nouveau.
Le chef orc semble vraiment énervé par la remarque.

[Un charabia incompréhensible en orc] RG W'NV CNF YR QEBVG QR YRF GHRE

J'adhère d'un hochement de tête approbateur à la résistance et aux fermes propos d'Alinei, et me mets derechef à tuer les rats que je distingue à la lueur de la flamme de paille par des mots cruels.

Rat crevé ! Viande avariée ! Tartare de rat ! Pattes en l'air ! Ratiboisé ! Queue raide !

L'une après l'autre, les vermines s'effondrent sans vie, leur minuscule cerveau transformé en marmelade et la gueule en sang. La menace de ce sale tour d'orc devrait être éliminée.

Ceci-fait, je profite de la faible lueur pour localiser l'eau que nous entendons couler depuis notre réveil. Nous avons besoin d'eau pour survivre...

J'use de "Moquerie cruelle", ce qui doit être très suffisant pour tuer un rat à chaque usage.

J'ai un grand sourire tant devant l'efficacité de la bardesse qu'à cause de la colère de l'orque. Je suis bien moins éloquente que mon amie, mais elle sait maintenant que je suis au moins résolue qu'elle. Et elle connait maintenant mes valeurs.

Je réalise que je ne la connais que depuis quelques heures en fait, mais des liens forts se sont tissés, comme à l'école de guerre avec mes sœurs de lance. Je lui adresse un sourire.

Jolis mots ! Ca n'aurait pas dépaysé dans quelques tavernes de ma région !

Je jette un coup d'oeil à la porte. Je remarque que nous n'avons pas entendu de bruit de verrouillage. J'essaye de capter du bruit derrière, et si je n'entends rien, je tente de l'ouvrir, tout simplement. Dans sa colère, peut-être l'orc a t'il oublié de fermer ?