Butch2k:
octobre 10, 2014, 17:03:00
Planète Rôliste: Le jeu de rôle par forum
Les Archives de Parties > [GenTxtTpl] D'azur et de sang
Butch2k:
octobre 10, 2014, 17:03:00
Fil de discussion principal
geronimo:
octobre 14, 2014, 14:28:43
Istia « la porte des mers » fête la fin de la saison cyclonique et le début de la saison des alizées. C’est la « grande fête des adieux », celle où les marins de la ville rendent hommages à Tanos dans une multitude de concours, pour remercier le dieu des tempêtes de se reposer pendant les six prochains mois.
Sur l’esplanade des deux ports, de nombreux groupes de musique ou de théatre se produisent, et prennent le peu de place que les habituels marchands ambulants n’occupent pas. La foule est dense, multiculturelle et bruyante. Des bagarres éclatent parfois sporadiquement ici et là, vite réprimée par les forces de polices de la ville, dans l’indifférence quasi-totale des autres badauds.
Au bout de l’esplanade, se dresse fièrement la grande auberge fortifiée de l’Entre-deux. Alors que vous vous avancez vers celle-ci, vous ne pouvez vous empêcher de penser à toutes les légendes qui ont trait à cette auberge et à son propriétaire actuel, Warlik le demi-orc, ancien aventurier, ancien capitaine de mercenaire lors des guerres du sud, soupçonné de trafic en tout genre et devenu propriétaire des lieux par un concours de circonstance obscur mais sujet à de nombreuses histoires toutes aussi fantasque les unes que les autres.
C’est en poussant la porte que vous vous rappelez le contenu exacte de la lettre de Folnus.
« J’ai besoin d’hommes sûrs et habiles, pour une mission importante, venez à l’Entre-deux d’Istia au dernier jour de la fête des adieux. La récompense sera à la hauteur de la tâche. Sire Folnus. »
Aux dernières nouvelles, Folnus était devenu le capitaine de la garde du comte Galvin, seigneur des îles d’emeuraudes à l’extrême ouest de la mer de Kaplan. Il avait été anobli et jouissait d’une bonne situation.
Le portier de l’auberge, un demi-orc énorme, même pour ceux de sa race, vous laisse entrer en vous recommandant, avec une grimace étrange qui doit certainement s’apparenter à un sourire, de ranger vos armes dans leurs étuis, et en vous rappelant que celui qui tire une arme de son fourreau en ces lieux est considéré immédiatement comme ennemis de tout le personnel et du propriétaire.
Se faisant il vous laisse entrer dans la grande pièce principale de l’auberge, celle-ci est occupée par une bonne cinquantaine de personnes attablées à de grandes tables, deux escaliers imposants rejoignent les étages, et une ouverture au fond semble donner sur un jardin ou une arrière-cour. Un grand comptoir occupent le milieu de la pièce, derrière plusieurs personnes servent les clients et remplissent les plateaux de nombreuses serveuses aussi jolies que souriantes.
apers:
octobre 14, 2014, 15:19:04
Phillis est irrité.
Il déteste la foule, n'apprécie pas trop les humains, et le mer lui fait horreur.
Néanmoins, Folnus..ou plutôt Sire Folnus, maintenant, est un ami de longue date et il se doit de répondre à son appel...et puis l'argent gagné pourra lui servir à acheter ce magnifique livre sur la vie des diptères suceur de vitalité des abysses...
Il rentre les épaules en passant devant l'énorme demi-orque, et ouvre grand les yeux en pénétrant dans la salle commune de l'auberge.
Il cherche du regard, Folnus.
Je suis partie du principe qu'on ne se connaissait pas.
geronimo:
octobre 14, 2014, 16:27:51
Phillis ne voit pas Sire Folnus dans la foule, et alors qu'il cherche désespérément son ami, une jeune serveuse demi-elfe vient à lui :
Messire désire s'assoir dans la salle commune ?
Regardant l'elfe de haut en bas, elle a un petit sourire et rectifie :
Ou préférez vous un endroit un peu plus calme ?
Veidt:
octobre 14, 2014, 16:38:21
Mon dernier contrat venait de se terminer. J'avais conduit à bon port ce marchand de soie, sans même avoir à tirer l'épée, et j’étais plus riche de 50 pièces d'or. De quoi voir venir. Je venais de prendre mes quartiers dans une modeste auberge du bas quartier lorsque le messager se présenta pour me remettre la missive du capitaine Folnus. Le nom m’était familier, un exemple d'ascension sociale réussie. J’étais surprise qu'il s'adresse à moi, mais peut-être que ma réputation naissante en ces terres lui était parvenue, ou peut-être qu'une relation commune était intervenue en ma faveur. Quoi qu'il en soit, je décidais de répondre favorablement à sa demande.
L'Entre-Deux. En y pénétrant, les histoires incroyables qui circulent au sujet de son propriétaire, le légendaire Warlik, me reviennent en mémoire. Je ne suis pas sure d’apprécier le personnage, un mercenaire et un roi-bandit, mais je respecte du moins le chef de guerre, pour avoir étudié les tactiques qu'il a employées lors des guerres du sud. Un individu fascinant, que j'aurais peut-être la chance d'apercevoir, qui sait.
Je remets mes armes au portier sans causer de difficulté. Le nom seul de Warlik est suffisant pour garantir la neutralité de l'endroit, et je ne compte du reste aucun ennemi en ces lieux. Pas encore, du moins.
N'ayant aucune idée de ce à quoi peut bien ressembler Folnus, si tant est même qu'il vienne en personne, je me dirige vers le comptoir avec l'intention de demander après lui à l'un des employés.
Très grande, brune, la peau hâlée, je suis totalement dénuée de grâce féminine mais j'exerce cependant un certain attrait sur les hommes qui apprécient les grandes femmes solidement charpentées et aux hanches larges.
Je porte une cotte de mailles et des vêtements bon marchés adaptés au climat. J'ai remis au portier une hache de bataille et un fléau, ne conservant sur moi que deux hachettes.
Je traverse la salle à la manière d'un soldat entrainé, avec assurance et en surveillant les autres clients du coin de l’œil.