Planète Rôliste: Le jeu de rôle par forum

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Parties de MJ Mikal > [D&D 5E] Of Gods and Empires

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image Mikal:
mars 03, 2017, 05:02:08



Vous êtes tous au village de Yolcatl en ce début d'après-midi d'une journée qui s'annonce comme toutes celles qui l'ont précédée.

Comme tous les jours, la chaleur est étouffante, l'air est humide, et les bruits d'animaux résonnent dans la jungle tout autour de vous.

Une légère ombre passe sur le village.

Comme tous les jours, Areck est occupé à marteler le métal dans sa forge, placée à deux pas de la rivière locale qui s'écoule lentement.

Comme tous les jours, Honma le Shaman et Bérion le vieux fou sont déjà assis dans ce qui sert de taverne au village, occupés à siroter de l'alcool de plantes depuis le début de la matinée.

Et comme tous les jours, vous êtes en train de vaquer à vos occupations.


...qui sont?

image othelarian:
mars 03, 2017, 10:50:43

<pense:>Alors ... les huisseries pour l'auberge ... la porte de la mairie ... et les fixations pour le grenier. Au boulot !

Dans l'annexe de la forge, Diromédil fait la liste des travaux qui lui reste à accomplir aujourd'hui. Quelques rénovations, pas de grosses difficultés en vue. Si tout ce passe comme prévu, il aura fini ce soir, et pourra même s'offrir le luxe de travailler un peu sur ce nouveau bras.

Une petite rasade ici ... et une là !

Le Forgé fit passé un peu d'huile dans les articulations de ses mains. Plus il aurait de souplesse dans ses doigts, plus le travail sera à la hauteur de ses standards.

image Nog:
mars 03, 2017, 22:20:20

Sur une jambe, les yeux fermés, mon épée au dessus de la tête, je garde l'équilibre aussi longtemps que possible.

*TONK*

Mon bras commence à faiblir. Yû-Jia est lourde, et je ne suis pas fait pour la manier en puissance.

*TONK*

Je plie volontairement mon poignet et exécute une arabesque avec l'épée. Mon bras suit et je pose mon pied au sol délicatement en pliant les genoux.

*TONK*

La lame de métal et de jade fend l'air verticalement en sifflant légèrement. Tournant sur moi-même, j'accompagne le mouvement pour porter un deuxième coup imaginaire qui rase l'herbe.

*TONK*

Je reprends ma pose initiale, arme au-dessus de la tête, et en équilibre sur un pied. Mes yeux sont toujours fermés.

*TONK*

Je sens le soleil qui tape sur mes écailles ternies par les années. Toutes ces années passées enfermé...

*TONK*

Je commence à perdre ma concentration. Le vide, je dois retrouver le vide.

*...*

Ma jambe se met à trembler. Je perds l'équilibre.

*...*

Mon second pied frappe lourdement le sol. J'ouvre les yeux. J'ai failli tomber. Il me faut un moment pour réaliser que le bruit régulier de la forge s'est tu. Areck en a terminé pour aujourd'hui, c'est mon tour d'aller manier le marteau.

Je raccroche Yû-Jia dans mon dos, et descend la colline qui surplombe l'atelier fumant.

En méditation comme en forge, j'ai beaucoup à apprendre.

image Nouveau venu:
mars 04, 2017, 11:14:11

Je finis de relire pour la trentième fois le lourd volume, doublement découragé. Premièrement, cette partie sur les malédictions divines est trop imprécise et traite plutôt du panthéon Olympien qu'Asgardien... deuxièmement, l'humidité de la jungle a commencé à abîmer de façon irrémédiable le livre. Les pages de garde commencent à coller à l'introduction et le papier gondolé se déchire à la moindre manipulation, sans oublier l'encre qui bave. Bientôt, je ne vais plus pouvoir réfléchir de façon posée et vais m'en remettre à des théories personnelles plus ou moins bancales, fondées sur du ressenti et quelques bribes de connaissances amassées au temple d'Odin ou dans l'Empire. 

Heureusement que mes instruments, eux, ont été traités par Ysla contre ces affres météorologique. Elle m'a dit que l'effet de ses onguents durerait au moins trois ans... Tudieu, j'espère qu'elle reviendra me chercher avant le terme de cette période. S'il y a bien une seule chose sur laquelle je suis d'accord avec Thurania, c'est qu'on s'ennuie à mourir ici... Enfin, on ne s'ennuie pas à proprement parler, mais l'horizon est quand même bien limité. Limité par cette jungle étouffante qui nous enferme dans ce petit village. A Khimuk, il faisait chaud et humide aussi, mais il y avait du monde, les sièges des guildes, des magasins, de multiples auberges...

Je sors de ma hutte et jette un coup d’œil à la montagne qui mène vers Dodion, seule chose à percer la canopée. Une expédition vers le monde d'origine de Passerin ne serait pas pour me déplaire non plus. Là-bas, dans les temples et académies dédiés au Gnome je pourrais retrouver mille techniques qui pourraient me faire progresser, tant dans mon cheminement de barde que d'accompagnateur des âmes... et peut-être même des personnes qui ont connu mes parents et seraient disposées à m'aider.   
De la montagne, je passe au soleil et avise l'heure. Ça va bientôt être à moi. Je choppe mon luth et ma flûte et me dirige vers l'espèce d'école tenue par la fille du chef.  La trentaine de gamins habituelle est là, arrachée à leurs familles qui voient d'un plus ou moins bon œil ces petites mains les fuir pour apprendre à écrire et lire... surtout que l'écriture est vue avec suspicion par les plus traditionalistes. Avec l'écriture, on peut enfermer un nom, on peut faire qu'un mensonge devienne plus réel en le gravant dans la pierre ou dans le bois. Le vieux shaman n'est pas le dernier à répandre ces mises en garde : j'ai bien vu qu'il était plutôt mécontent de notre arrivée, cette soudaine irruption de jeunesse étrangère, qui plus est douée de pouvoirs qui concurrencent les siens pour certains. Même s'il à pu être satisfait de mes chants mortuaires, mes mélopées de guérison lui font grincer les dents, enfin, les chicots qui lui restent... et je l'ai entendu murmurer contre Lyonesse et Thurania et même hausser les sourcils devant ce brave Diromédil.
Par bonheur, on l'écoute de moins en moins, et suffisamment imbibé il se fait plus coulant, mais je me demande si cela ne va pas exploser un jour.   

Je prête un instant main forte à Yrvi pour expliquer l'importance de la ponctuation, puis vient le moment de la chorale qui permet d'alléger un peu le programme. Sous ma houlette, les mômes ont composé une petite chanson sur le Dauphin Rose et le but est de pouvoir la chanter lors de la prochaine cérémonie du Fleuve. On est loin des chœurs royaux d'Arboréa et je dois refréner mes remarques et mes ambitions mais les résultats commencent à arriver.  Il y a même deux jeunes qui ont des belles voix qu'il serait intéressant de pousser un peu.

Un dernier refrain et me voilà libéré. Je vais baguenauder aux alentours du village, essayant de trouver Lyonesse : avec elle, on se marre toujours plutôt bien. 
 

image Veidt:
mars 06, 2017, 06:04:38

*TONK*

Mon front vient taper contre la table.

*TONK*

<pense:>De caboulot[1], ce pitoyable endroit n'a que le nom...

*TONK*

<pense:>C'est comme leur alcool de plantes...

*TONK*

<pense:>Qu'est-ce que je donnerais pas pour un honnête tord-boyaux...

*TONK*

J’écarte une mèche de cheveux pour lorgner la compagnie tout en écrasant un moustique dans mon cou.

Y'a le vieux Honma et le vieux Berion. Mes habituels compagnons de comptoir.

Sauf qu'au lieu de bourlinguer[2] comme de vrais gonzes, ces messieurs sirotent comme des donzelles.


*TONK*

<pense:>Y'a pas. Je supporte pas ce calme plat. J'ai besoin de mettre les voiles...

Me redressant tout d'un coup, et maudissant cette bon sang de chaleur qui fait coller mes vêtements à ma peau, je gagne en chaloupant la sortie pour me mettre en chasse de Lyonesse. Ma fillotte aura bien une idée pour passer le temps.

 1. taverne
 2. boire de l'alcool

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